Ce sont les enfants les plus faibles qui exigent le plus ! ?
Claus Hansen, ancien entraîneur de talent de la DHF, a fait progresser plusieurs des plus grands talents du handball au monde. Claus tient à ce que tous les enfants aient les mêmes chances de réussir, mais il admet que ce sont souvent les enfants les plus « méchants » qui en exigent le plus.
« Personne ne devrait être le meilleur ou le pire à l'entraînement. »
La différenciation du niveau de formation est parfois une nécessité pour le développement des enfants. Claus précise qu'un facteur de réussite important pour le bien-être et le développement est qu'aucun enfant ne doit être le meilleur ou le pire à chaque entraînement.
Dans le même temps, de nombreux enfants réagissent négativement à la différenciation. La plupart des gens comprennent parfaitement où ils se situent dans la hiérarchie lorsqu'on leur assigne leur place dans la troisième équipe. De nombreuses équipes répartissent les enfants en une première, une deuxième et une troisième équipe dès leur plus jeune âge. Souvent, les meilleurs entraîneurs sont affiliés à l'équipe première qui, dans certains cas, entraîne également plus que les autres enfants.
Pour clarifier une chose, c'est quelque chose que j'ai (éd. Bjarte), est personnellement un grand adversaire de !
Claus indique clairement que c'est l'intérêt des enfants qui détermine leur niveau de pratique, et non leur niveau de compétence actuel. « Les joueurs les plus habiles âgés de 9 à 15 ans sont souvent les meilleurs en raison de la plus grande quantité d'entraînement ou en raison de leurs avantages physiques » dit Claus.
« Nous, les adultes, avons privé de nombreux enfants de l'opportunité de découvrir à quel point ils auraient pu devenir meilleurs, car nous accordons plus d'importance au niveau immédiat qu'au potentiel à long terme. »
Comment contrecarrer l'expérience de la différenciation ?
Il existe certains moyens de réduire l'expérience de différenciation des enfants. CLAUS a quelques principes de base que toutes les équipes devraient appliquer à chaque séance d'entraînement.
- Tous les enfants devraient être ensemble au début et à la fin de l'entraînement. De cette façon, nous créons le sentiment que tous les enfants font partie du groupe, quel que soit leur niveau de compétence.
- Il est important que l'entraîneur le plus compétent rencontre et forme tous les enfants. De cette façon, tout le monde reçoit la même attention, et donc la même opportunité de se développer.
Christian Berge pense que la louange est un outil sous-évalué. « Les enfants s'entraînent pour être vus, et les éloges contribuent au bien-être, sont motivants et donnent le courage de résoudre des problèmes ensemble ! »